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موقف حزب النهج الديمقراطي الثابت من قضية الصحراء الغربية

موقف حزب النهج الديمقراطي المغربي الثابت من قضية الصحراء الغربية على لسان الأمين العام مصطفى براهمة


Mustapha Brahma, Parti de la Voie démocratique : « Nous soutenons l’autodétermination au Sahara »

Le 17 juillet, Annahj Addimocrati (Voie démocratique) tiendra son congrès. Yabiladi a réalisé un entretien avec le secrétaire général de la formation d’extrême gauche. L'occasion pour Mustapha Brahma de revenir sur le boycott des législatives par son parti, le rapport du Département d’Etat sur les droits de l’Homme, le Sahara et la violence dans les universités.





Mustapha Brahma, Parti de la Voie démocratique : « Nous soutenons l’autodétermination au Sahara »


A quelques mois des législatives du 7 octobre, quelle est votre évaluation du mandat de l’actuel gouvernement ?

Jamais un gouvernement n’a aussi bien appliqué les directives du Fonds monétaire international et de l’Etat comme l’a fait le cabinet Benkirane, à commencer par la liquidation de la Caisse de la compensation ;  la tentative d’anéantir les acquis des travailleurs dans la retraite ; la libéralisation des prix et son corolaire de hausse des prix jusqu’à l’absence d’un dialogue social productif. Ce gouvernement assume la responsabilité dans la détérioration, sans précédent, des conditions de vie du peuple marocain.

Est-ce vous allez, encore une fois, boycotter les élections législatives ?

Les instances du parti ne se sont pas réunies pour examiner cette question. Annahj Addimocrati tiendra son congrès le 17 juillet, à l’issue duquel de nouvelles instances verront le jour. Et c’est à elles que reviendra le droit de prendre la décision adéquate.

A mon avis, le pouvoir a fermé le champ politique. Sur les huit grands partis ayant participé aux élections, quatre sont dans l’opposition et quatre autres forment la majorité mais avec la même composition. Concernant la majorité, il y a un parti conservateur, en l’occurrence le PJD, un parti libéral, le RNI, une formation socialiste du point de vue historique, le PPS, et un parti administratif, le Mouvement populaire. A l’opposition, nous avons également le même schéma : Un parti conservateur, l’Istiqlal, un parti libéral, le PAM, une formation socialiste du moins historiquement, l’USFP, et un parti administratif, l’Union constitutionnelle.

La grande erreur commise par l’Etat est d’avoir fermé le champ politique. Celui-ci ne représente que 20% du lectorat qui participe effectivement dans les scrutins. Et du coup l’enjeu pour notre formation est non pas le champ intégré mais l’opposant de 80%.

Comment évaluez-vous la réaction de l’Etat vis-à-vis du rapport du Département d’Etat sur les droits de l’Homme au Maroc ?

Ce désaccord apparent entre deux Etats en principe alliés cache des divergences sur d’autres questions. Peut-être s'agit-il des pressions sur le Maroc pour qu’il accepte l’installation sur son territoire d’une base de l’Africom ?

Mais dans l’ensemble le rapport reste ordinaire. Comme ses prédécesseurs, il a évoqué la surpopulation carcérale, l’absence de l’indépendance de la justice et l’absence d’un Etat de droit. Toutes ces observations ne constituent pas une nouveauté, les médias marocains et plusieurs partis en ont fait état à maintes reprises.

Par ce rapport, les Etats-Unis ont-ils sanctionné le Maroc pour s’être proclamé porte-parole des Etats du Golfe et défenseur de leurs intérêts dans le cadre des relations stratégiques le liant aux monarchies du CCG ?

Aujourd’hui, Washington est entrain de réviser son appui à la région. Peut-être que ces développements sont l’expression d’une volonté de modifier la cartographie du Moyen-Orient, une sorte de nouveaux accords Sykes-Picot.

Sur le Sahara, la position de votre parti est-elle toujours la même ?

On peut dire que sur cette question, la position du Maroc est «schizophrène». L’Etat a reconnu en 1981 le référendum comme mécanisme de l’exercice de l’autodétermination. De notre côté, nous sommes restés cohérents. Nous soutenons l’autodétermination. Nous soutenons les efforts de parvenir à une solution politique négociée sous l’égide des Nations Unies.

La violence dans les universités monte d’un cran…

Nous condamnons la violence. Une violence instrumentalisée pour porter atteinte à toutes les factions estudiantines y compris celles de la gauche progressiste, dont une partie est proche de nous, et les Sahraouis et les Amazighs. Ces procès qui rappellent ceux de Daesh nous ne pouvons que les condamner.

Le ministre de l’Enseignement supérieur a appelé à classer les factions estudiantines qui prônent la violence dans la liste des organisations terroristes, qu’en pensez-vous ?

Lahcen Daoudi semble avoir la mémoire courte ! Ce sont eux qui ont introduit la violence dans les universités. Je veux dire qu’il y a une seule faction qui continue de s’accrocher à la violence, je parle du Programme transitoire qu’ils appellent parfois Annahj Addimocraiti al 9a3idi (Voie démocratique basiste) à dessein pour nous stigmatiser. Nous avons dénoncé la violence et nous continuerons de le faire.



...Suite : https://www.yabiladi.com/articles/details/44908/mustapha-brahma-parti-voie-democratique.html

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