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محرقة روزامور...الرفيق علي فقير

 


POUR RAPPEL: UN ODIEUX CRIME.
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SAMEDI 3 MAI 2014
NE PAS OUBLIER LES CRIMES DES PATRONS : IL Y A 6 ANS : ROSAMOR
Par Ali Fkir
L'Etat et les patrons jouent sur le temps pour assurer l'impunité des criminels.N'ayons pas la mémoire courte.
RAPPEL:
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Le 18 avril 2008, Ali Fkir, a écrit:
"Le Comité de Solidarité avec les Victimes de Rosamor a organisé le dimanche 18 mai 2008 au siège d'ANNAHJ ADDIMOCRATI une réunion avec les rescapés et les proches des victimes de l'incendie/crime de l'usine ROSAMOR (le 26 avril 2008).
Résumé:
- L'Etat prétend que les décédés sont de nombre 55.
- Des familles sont toujours à la recherche de leurs proches qui se trouvaient à l'usine le jour de l'incendie et dont elles sont toujours sans nouvelles.
- La CNSS n'a versé le fameux chèque de condoléance (10 000dh) qu'à 16 victimes (19 selon la télévision), donc toutes les autres victimes n'ont jamais été déclarées par les patrons (travail dans l'illégalité!)
- Les autorités ont remis à certaines victimes "une aide royale" de 50 000dh selon certaines, d'autres déclarent n'avoir rien reçu, d'autres moins. Difficile à vérifier.
- Le conseil de la ville a distribué quelques enveloppes: 10 000dh pour certaines, moins pour d'autres et rien selon certaines victimes. Difficile à vérifier.
- "L'enquête" se fait dans le sens de décharger le patron.
- L'autorité judiciaire (certainement sur instructions) veut boucler l'affaire au plus vite sans aller aux causes profondes du crime.
- Les services et institutions publiques responsables de l'application du code de travail par les patrons ne sont pas mis en cause, alors que leur responsabilité est claire dans ce drame.
- Le Comité de Solidarité a constitué un collectif de défense composé d'avocats volontaires. La coordination de la défense est assurée par Maître Saïd El Houmani du barreau de Casablanca.
-Maître Saïd El Houmani, coordinateur du Comité de Solidarité et l'universitaire Mohamed Abounasr, président de la section de l'AMDH-Casablanca, ont présidé la réunion.
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TOUT OU PRESQUE SUR LE CRIME DE ROSAMOR(publié le 4 mai 2008).
Siége d'ANNAHJ ADDIMOCRATI
ROSAMOR-crime: constitution d un comité de solidarité avec les victimes de la catastrophe de ROSAMOR.
Publié le 4 mai 2008 par Le Blog - la Voix Des Travailleurs - V.d.T.
ROSAMOR-crime: constitution d un comité de solidarité avec les victimes de la catastrophe de ROSAMOR.
"Sur l'initiative de l'AMDH (Association Marocaine des Droits Humains), section de Casablanca, il a été organisé une réunion à laquelle ont assisté des militants des droits humains, des militants politiques de la gauche radicale, des rescapés miraculeux de "l'incendie -crime de ROSAMOR", des proches des victimes (le lundi 28 avril le nombre de décédés a atteint 64: voir le quotidien ASSABAH du 29 avril) ainsi que des citoyens "simples" et journalistes dont le correspondant de l'AFP.
Poignants, très émouvants, les témoignages des rescapés étaient difficiles à écouter. ça vous prend au coeur, ça vous étouffe, ça vous enrage.
Après enquête, lecture des journaux, écoute des récits des témoins directs, nous pouvons étaler publiquement les vérités suivantes:
1- Contrairement à ce qui a été avancé par les autorité (ce qui fait que les résultats de "l'enquête" ordonnée par le roi sont biaisés d'avance), l' "incendie" a commencé aux environs de 10heures du matin ( voir le témoignage de la rescapée Aïcha Bakhadir dans le quotidien "AL AHDATH AL MAGHRIBIA du mardi 29 avril 2008, et du témoignage du rescapé Madih Elhoussaïne devant l'assistance de la réunion du lundi 28 avril à 20 heures), et que les pompiers ne sont arrivés sur les lieux que midi passé. Le wali de Casablanca a prétendu que le feu s'est déclaré à 11h et que les pompiers étaient sur les lieux 20 mm après ??!!)
- Que les ouvrières et les ouvriers(46) piégés dans le dernier étage, ont vu le patron et ses acolytes sortir le coffre, donnaient les ordres pour évacuer les produits, les matières premières, sans soucier du sort de la force de travail.
- Que "l'usine ROSAMOR" n'a rien d'une usine: c'est une véritable citadelle inexpugnable avec portails fermés, les fenêtres en barreaux et grillage, sans issues vers la terrasse, extincteurs de feu hors d'usage... C'est une véritable prison pour les condamnés à de lourdes peines aux travaux forcés.Toutes les mesures de sécurité n'avaient qu'un seul but: protéger "le bien" d'ELhaj (Le patron de ROSAMOR), contre les producteurs ingrats !
- Que les autorités concernées par la sécurité des êtres humains et les conditions d'hygiène dans les usines ont failli à leur mission (les ministères de l'intérieur, de travail,de la santé, de la justice...).
- Que les moyens utilisés par "la protection civile" datent d'autres siècles:" les ambulances sont démunies de tout moyen de réanimation sérieux. A l'intérieur, c'est comme des R4. Des survivant-es telle Fatiha Dahmani ont succombé dans les ambulances". Ce sont les dires des rescapés.
- Les autorités prétendent que moins de 200 personnes travaillaient à ROSAMOR, les témoignages parlent de plus de 450. Cela veut dire qu'ELhaj (Le patron de Rosamor) faisait travailler des dizaines de personnes, sinon des centaines sans déclaration aucune (ni à la CNSS , ni aux assruances, mutuelles... ). Selon les témoignages des mineurs y travaillaient.
- Le SMIG n'était pas respecté: des ouvrières ont déclarées recevoir 250 dh par semaine (moins de 25 euros par semaine) et triment plus de 8 heures par jour. Hassania Idrissi (4 ans d'ancienneté) , se rend à la fin de la journée de travail, au domicile d'Elhaj(Le patron de Rosamor) pour faire le ménage. Son salaire hebdomadaire est de 300 dh (moins de 30 euros pour les deux besognes).
- Pour gagner l'espace, économiser le coût d'acquisition du terrain et pour mieux minimiser les risques de "vol", Elhaj (Le patron de Rosamor) comme tant d'autres suceurs de sang des salariés, avait acquis à peu près 400 mètres carrés pour y construire un immeuble RC + 3 ( plus de 2600 mètres carrés de superficie couverte) en installant les magasins de stockage en bas (augmentant ainsi les risques de catastrophe) et enfermant les ouvriers et les ouvrières dans les étages supérieurs interdisant toute communication verticale, ce qui a contribué énormément au massacre.
LE COMBLE DANS TOUT CELA C'EST QUE LES AUTORITÉS, VIA LA POLICE , FONT LA PRESSION SUR LES RESCAPÉS POUR QU'ILS SIGNENT UN PAPIER FAISANT L'ÉLOGE D'ELHAJ. DES CONVOCATIONS SONT DISTRIBUÉES POUR FAIRE LA DÉPOSITION LAQUELLE DÉPOSITION PRÉSENTE ELHAJ (Le patron de Rosamor) COMME UN SAINT. L'ACCIDENT NE SERAIT QU'UNE FATALITÉ DIVINE. C'EST ÉCRIT LÀ-HAUT. ON N'Y PEUT RIEN. IL FAUT SE RÉSIGNER.
D'ICI QUELQUES MOIS ELHAJ (Le patron de Rosamor) RECEVRA DES INDEMNITÉS DE SES ASSURANCES, AURA DES FACILITE D'INVESTISSEMENT, S'INSTALLERA DANS AUTRE COIN DU PAYS, ET RECOMMENCERA SON SALE BOULOT. SEULES LES VICTIMES ET LEURS PROCHES SONT LES PERDANTS
Face à ce drame, sur la base de ces données, et suite à l'appel de l'AMDH, section de Casablanca, s'est tenue le 28 avril (au siège central du PSU –Parti Socialiste Unifié-) la réunion constitutive du comité de solidarité avec les victimes de la catastrophe de ROSAMOR. Un secrétariat de suivi composé de 10 volontaires s'est constitué.
Nous souhaitons que les militants imposent dans les défilés du premiers deux types de slogans : slogans relatifs à la catastrophe de ROSAMOR et par conséquence aux conditions lamentables que vit la classe ouvrière, et les slogans relatifs à la cherté de la vie dont l'Etat et les classes dominantes sont les seuls responsables.
NB: nouveau drame dans un atelier à Hay Tacharouk (casablanca) , on y compte pour le moment 3 décédés. Le comble, c'est que le patron ignore le nom de l'une des 3 victimes "on le connaît simplement sous le prénom de Kamal (mineur)" déclare le patron (voir le quotidien ASSABAH du mardi 29 avril). Une entreprise qui "embauche" des inconnus (mineurs) sans papier, donc pas de fiche de paie, pas de déclaration à la CNSS.. .c'est le travail dans l'illégalité! C'est la loi de la jungle. Ce patron n'est pas le seul à se comporter ainsi. C'est la règle générale. L'Etat le sait.
Ali Fkir.







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