بيان عائلة الواسولي عمر2018
Famille du disparu Marocain
EL OUASSOULI Omar
Abdelkrim EL OUASSOULI ( elwassouli@bbox.fr)
Abdelhak EL OUASSOULI ( elouassouli@yahoo.fr)
EL OUASSOULI Omar
Abdelkrim EL OUASSOULI ( elwassouli@bbox.fr)
Abdelhak EL OUASSOULI ( elouassouli@yahoo.fr)
MAROC : La vérité sur le sort des Disparus est séquestrée
L’un des visages du despotisme Makhzenien
L’un des visages du despotisme Makhzenien
Comme chaque année l’humanité toute entière célèbre la déclaration universelle des droits humains. Comme chaque année et à la même occasion, notre famille rappelle qu’au Maroc le dossier des violations graves et notamment la question épineuse du sort des disparus n’a pas trouvé le chemin d’un règlement juste et équitable : les disparus sont toujours disparus dont notre frère Omar EL OUASSOULI et les dépouilles des présumés décédés sont toujours séquestrée par le pouvoir. L’impunité pour les criminels demeure la règle absolue.
Alors que les serviteurs du pouvoir ne ménagent aucun effort pour édulcorer la situation des droits humains au Maroc auprès des instances internationales, nous ne pouvons que constater les velléités du pouvoir à recourir aux veilles méthodes qui ont prévalues durant les années dites de plomb : répressions, emprisonnements et impunités pour les criminels de tous genres.
Les familles des disparus, la communauté des droits humain et avec elle le peuple marocain célèbrent cette date anniversaire avec l’espérance qui renaît grâce au refus massif du peuple marocain du despotisme, de la démocratie de façade et de l’impunité accordée au criminels.
La réalité témoigne de l’absence totale d’une quelconque volonté à répondre positivement aux aspirations du peuple : certains des criminels responsables des violations graves des droits humains occupent toujours les plus hautes sphères du pouvoir, les procès politiques iniques contre les militants sont toujours à l’œuvre. La corruption et la spoliation des biens publics demeurent l'institution qui cimente le pouvoir. Les méthodes du passé maquillées par une théorique du présent. Le Makhzen n’a pas changé et il ne changera pas.
Concernant notre famille, rappelons que le CNDH et par la plume de son secrétaire général a tenté de maquiller la vérité concernant le sort de Omar EL OUASSOULI en usant de procédé inique et indigne. En effet, en l’absence de volonté politique chez les plus hautes autorités de l’état pour divulguer le sort des disparus, Monsieur SABAR n’a trouvé rien de mieux que de procéder à un assemblage partiel et tendancieux d’éléments déjà connus et contestés pour répondre au GTDFI (Groupe de Travail sur les Disparitions forcées et Involontaire) .
Si le gouvernement Marocain affirme que Omar est vivant à l’étranger, nous demandons et avec insistance de fournir une preuve tangible de cette affirmation. Comment peut-on interpréter le fait que depuis le 2 juin 2008, Omar n’a été vu, ni rencontré par personne ?
Les slogans et les discours ne sont que, et demeurent de la rhétorique tant qu’ils ne sont pas suivis d’actes concrets.
Notre famille considère que l’expérience des peuples montre la voie : la mémoire ne peut s’éteindre, parce que nous avons besoin de lire la page, toute la page et la mémoriser à jamais. Une page qu’on ne retourne pas parce qu’elle nous habite et nous consolide. Nous avons besoin de vérité, nous avons besoin de justice. Notre pays a besoin de vérité, notre pays a besoin de justice, notre pays a besoin de ses enfants sincères et désintéressés et il n’a aucunement besoin des criminels.
Notre famille demande encore une fois et d’une manière urgente :
- La divulgation du sort des disparus de tous les disparus et la libération des vivants d’entre eux,
- l’accès aux dossiers constitués par l’ex-IER et sans restriction afin d’exercer notre droit au contradictoire,
- l’identification par ADN et la restitution des dépouilles aux familles,
- L’éviction des criminels responsables des violations graves des droits humains de leur fonction,
- La libération des prisonniers politiques
Famille du disparu
Omar EL OUASSOULILe 08 décembre 2018
- La divulgation du sort des disparus de tous les disparus et la libération des vivants d’entre eux,
- l’accès aux dossiers constitués par l’ex-IER et sans restriction afin d’exercer notre droit au contradictoire,
- l’identification par ADN et la restitution des dépouilles aux familles,
- L’éviction des criminels responsables des violations graves des droits humains de leur fonction,
- La libération des prisonniers politiques
Famille du disparu
Omar EL OUASSOULILe 08 décembre 2018
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